Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
J'ai du bonheur à savourer Le rayonnement de l'instant. Il est doux de se rassurer Quand le froid semblait menaçant. Sur la neige cristallisée, Le soleil projette des ombres, D'immenses formes stylisées, Au pied des vieux érables sombres. Dans la lumière...
Lire la suiteSouffrance ressentie par un peuple en détresse Quand il voit que l’on tue ses plus brillants enfants, Quand la sauvagerie répond à la sagesse. Des sanguinaires déments s’en prennent au Liban. Les citoyens en deuil expriment leur colère L’intelligence...
Lire la suitePeut-on être poète et n’écrire qu’en prose? Est poète celui sensible à la beauté, Silencieux souvent car il ne sait, ou n’ose, Mettre en vers les émois le rendant exalté. On ne donne pourtant le titre de poète Qu’à celui qui a l’art, en combinant des...
Lire la suiteHier, soufflait un vent rageur, Ce matin,, il sévit ailleurs. L'immobilité est parfaite. Dans ma petite rue déserte. J'aime le zéphyr, douce brise, Et j'accueille mal la bise. Son nom évoque la tendresse Mais, plus ou moins fort, elle agresse. Dans l'espace...
Lire la suitePropos Selon Pascal « La nature de l'amour-propre et de ce moi humain est de n'aimer que soi, et de ne considérer que soi. Lors ce moi lui parut haïssable. Une telle conception semble étonnante. L'amour de soi, même quand il paraît exagéré, n'entraîne...
Lire la suiteUne anthologie d'André Rossel Je m’attarde, ce jour, en un lieu que j’adore. Rendez-vous de poètes, nés en la douce France, D'autres, venus d’ailleurs et toujours en errance, Des rêves, des soupirs, des propos érotiques, De la sagesse, de la tendresse,...
Lire la suitePassive, je suis, donc je pense. Je contemple souvent le vent, Quand il agit joyeusement, Me semblant l'âme de la danse. Un mot arrive, à tire d'aile, Tel un papillon animé, M'inspire un impromptu rimé, Ou une idée, comme lui frêle. Lors, je cède à mon...
Lire la suiteIl est des îlots de bonheur, Où le destin peut nous conduire. Ils ont certes tout pour séduire, Harmonie, lumière et chaleur. Où le destin peut nous conduire, Se trouvent grâces et splendeurs, Harmonie, lumière et chaleur. Nul n'oserait penser au pire....
Lire la suiteDes citadins que le soleil rendait joyeux; Dans le monde, leur ville paraissait enviable. Charmés, les visiteurs les trouvaient fort aimables. De la beauté du port, s'en mettaient plein les yeux. Marseille, la bonne humeur et l'accent contagieux. Le soleil,...
Lire la suiteSous le soleil, l'esprit errant, Bien souvent, plus que je ne nage, Fatiguée en fin du voyage, Je flotte sur le lent courant. Les yeux contemplant l'horizon, Qui paraît limiter le fleuve, Où des vaguelettes se meuvent, Je prends congé de ma raison. Ô...
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