Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
I. À l'âge d'or, au lit, on dort. 2. Certains donnent leur avis sur tout, sans remarquer que l'on s'en fout . 3. Quand leur vie s'écoule sans troubles, se sentant bien, des vieux roucoulent. 4. Les riches semblent souvent chiches; le ventre plein et les...
Lire la suite
Il trouvait que les gens étaient toujours pressés, Et qu'il n'y avait pas urgence en la matière. C'était même constat qui servait sa manière, De ne pas s'impliquer, étant embarrassé. Il renvoyait au fond, c'est à dire aux calandres, Une action destinée...
Lire la suiteI. Ceux qui aspirent à un recors, grâce à leur esprit ou leur corps sont prêts à en payer le prix. 2. Croyant qu'il n'y a rien à faire et que d'ailleurs d'autres s'affairent, voulant aider, on s'en retourne à ses affaires. 3. Est offerte une récompense,...
Lire la suiteBesoin de mots pour calembours. Me rends où ils planent et voltigent, Poétiquement, sans vertige. Une muse flâne à l'entour. Me rends où ils planent et voltigent, Certains de soie et de velours. Une muse flâne à l'entour, Des fleurs sommeillent sur leur...
Lire la suiteÀ mon amie Jacqueline Nanson 1. Faut pas en vouloir à ceux qui ont fait des faux pas, s'ils se repentent. 2. Ne dire mot de ses maux, c'est les endurer, sans maudire. 3. Quand ils n'auront plus un seul rond, ils pourront bien tourner en rond; biens dissipés...
Lire la suite1 . Les calembours, plus ou moins lourds, parfois sont des propos de sourds. 2. Évidemment, un amant ment, quand il ne peut faire autrement. 3. Un blessé laissé pour mort, essaie de conjurer le sort. 4. Un buffet, c'est fait pour bouffer. Certains n'en...
Lire la suiteUne muse veillait sur moi, dans mon enfance. Elle apaisait mon âme et asséchait mes pleurs. De ses mots jaillissait une pluie de couleurs. Lors, je me sentais bien, inondée de brillance. Elle apaisait mon âme et asséchait mes pleurs. Sur un chemin ouvert,...
Lire la suiteJe vis, au ralenti, ma seconde existence, Dans mon corps transformé, dont ne peux me passer. Si ma mémoire veut me parler de l'absence, Je demeure insensible aux regrets du passé. Mon être différent a changé d'attitude. Je ressens, par moments, des désirs...
Lire la suiteÀ Claude Hardenne, qui a peint «Le dernier client» Oserais-je mettre à la porte Ce dernier paisible client, Qui n'est certes pas souriant Nullement loquace, or qu'importe! Je ne sais s'il est malheureux, Je trouve le sort hasardeux. Ici j'entretiens l'allégresse...
Lire la suiteBien souvent, j'aime à paresser N'ai plus besoin de me presser. Si une pensée me provoque, Je l'accueille et je soliloque. Mon silencieux tapis roulant Ne s'arrête pas pour autant, Quand au soleil, je me repose, Appréciant la paix d'une pause. Me retrouvant...
Lire la suite