Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
Parmi les besoins qu'ont les gens, Il en est nous semblant louables, D'autres paraissent critiquables, Ceux pressants, rendent dépendants. Angèle Arsenault, en chantant, Nous dit qu'elle mange, mange, Sans que cela ne la dérange. Elle rend ce fait amusant....
Lire la suiteRésignée à subir un siège surprenant, M'en sortir sans secours, paraissant chimérique, J'ai rédigé, rêveuse, un constat poétique. Ce que j'ai déclaré me semblait évident. J'ai relu mon récit: Évasion impossible. L'adjectif choisi, s'est imposé à moi....
Lire la suite- Il y a sûrement une erreur sur la chose; Un hyppo qui s’est déguisé en cochon rose, Cela ne se peut pas! Ainsi parlait un singe, Les hommes seuls changent d’aspect, grâce à du linge. Alors qu’il contestait, fort véhémentement, Les dires d’un cousin,...
Lire la suitePremière tempête agressive, Une surprise de saison. Prisonnière dans ma maison, Oserais-je une tentative? Ô quiétude secourable, Face à cet assaut déroutant, Qui pourrait sembler apeurant. Certes la crainte est évitable. La poudrerie sévit, soufflant...
Lire la suiteÀ Claude M Mon ami cher, je pense à vous, Présentement dans la détresse, Privé de la douce allégresse, Qui se répand un peu partout. Il est difficile d'admettre L'impuissance de la tendresse Contre une force qui agresse, Mais que la chance peut soumettre....
Lire la suiteBoule blanche, éblouissante, Éclatée dans un ciel nacré, Le soleil répandant ses raies, Me tient captive consentante. Mon corps, impondérable, sain, Fait la planche dans le silence. Sans éprouver de joie intense, Mon âme est à l'aise en ce bain. Mon esprit,...
Lire la suiteDoux ami Tu étais en émoi. Je retrouve ce jour, Ton émerveillement face à un grand amour; Ton amie Marie-Claire, au style magnifique, Faisait à son mari des aveux idylliques. Il était décédé, ne lirait pas sa lettre, Qui avait à tes yeux, certes, sa raison...
Lire la suiteJe végète dans mon salon, Près de mes plantes sommeillantes, Que l'ombre rend peu attrayantes. L'hibiscus porte des boutons. Sans ardeur, je reste passive. Je ne perçois ni voix ni bruit. J'aimerais sortir de l'ennui, Tout en demeurant inactive. Mon esprit,...
Lire la suiteEst proclamée le temps des fêtes, Une nouvelle fin d'année. Que les âmes soient animées Par une espérance parfaite! Dans les rues, les gens vont pressés, L'usage impose certains rites. Dès le jeune âge on en hérite, Rien ne nous semble dépassé. On sait...
Lire la suiteJ'accueille, émue, deux mots charmants, Et j'en ressens de la tendresse. Ils m'arrivent de ma jeunesse Mais de bien plus loin dans le temps. Certes Aucassin et Nicolette Avaient dû beaucoup m'émouvoir Ne sais pourquoi, comment savoir? Je n'étais lors...
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