Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
Si j’avais du talent, j’écrirais une farce, Ce qu’il est advenu à qui voulait duper, Tout comme Patelin, qui se savait futé, Mais qui se retrouva le dindon de la farce. Se servant de sa verve et de son arrogance, Un avocat ayant le seul gain pour enjeu,...
Lire la suiteDoux ami, tu m’as dit que tu quittais ce monde, Alors que j’ignorais ton état de santé. Je me sentis perdue, ne pouvant accepter L’adieu définitif que me portaient les ondes. Désormais au repos dans ta patrie lointaine, Tu es exonéré de toutes les souffrances....
Lire la suiteSoliloque à propos d’une plainte en dénonciation calomnieuse Quand elles ne sont pas accompagnées de preuves, Des offenses alléguées constituent des ragots. Il faut se méfier de diffamants propos, Ils peuvent engendrer de très lourdes épreuves. Des offenses...
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Chaque année, tous les gens et surtout les enfants Sont heureux en voyant arriver le printemps. C’est qu'après le printemps, il fera chaud longtemps. La chaleur au soleil et la fraîcheur de l’eau, La détente à la ville ou mieux à la campagne, Le gazon...
Lire la suiteDans la douceur de l’air, à la nuit qui tombait, Hier, sans nul émoi, je faisais une pause. Je regardais les lys, passés du rouge au rose, Les hortensias énormes sur leur tige courbée. Je vis que mon jardin était abandonné. Envahi par les herbes, il me...
Lire la suiteAyant plaidé en Grande correctionnelle et aux Assises, au Palais Justice de Casablanca, sous la juridiction française, j’ai conservé intense le goût de faire valoir la vérité. Elle est d’une importance sans égale quand il s’agit de la destinée d’une personne....
Lire la suiteJe suis fascinée par les écrits de ce jeune homme trouvé mort dans sa chambre d’hôtel à Paris alors qu’il avait vécu vingt-quatre années seulement. Je parle du jeune Isidore Ducasse qui s’était baptisé comte de Lautréamont et devenu célèbre, après sa...
Lire la suiteQuand seulette, j’écris pour capter un instant, Les mots, en s’assemblant d’eux-mêmes, me surprennent. Ma mémoire, en éveil, les a chosis sans peine. Ils deviennent tableaux ou murmures chantants. Les mots, en s’assemblant d’eux-mêmes, me surprennent....
Lire la suiteÀ une Française, que l’on reconnaîtra sans peine Quand elle devient maladive, Jusqu’où l’envie peut nous mener? Je n’aurais pu l’imaginer. La raison parfois s’inactive. La Fontaine fit le récit D’une grenouille prétentieuse, Devenue soudain envieuse....
Lire la suitePoussées en tous sens, inclinées jusqu’au gazon, les pivoines pleurent. Du frêle pommier, le zéphyr cueille les fruits et les plante en terre. Dans la rue déserte, frémissant les grands érables, projettent leur ombre. Sur maintes autos, le soleil agit...
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