Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
On sait ne pas montrer que l’on a du chagrin, Quand on veut que la cause en demeure secrète. On sourit, quelquefois, tout au cours d'une fête Et l'on mime la joie, l’âme privée d’entrain. On s’applique à masquer une grande tristesse Pour la garder intacte,...
Lire la suiteQuand je crois que je suis trop lasse Pour m’activer utilement. Je ne me force nullement, Lors, la paresse prend sa place. Durant les cycles de ma vie, Je dus supporter les contraintes. J’existais chagrine, sans plaintes, Refoulant d’ardentes envies....
Lire la suiteL’année qui achève sa course, N’a pas échappé au hasard, Qui rend misérable ou fêtard. J’eus recours aux mêmes ressources. Si je perdais mon habitude De mettre en signes mes pensées, Souvent guillerette, pressée, Que deviendrait ma solitude? Les gens...
Lire la suiteJ’ai subi, sans recours, des pensées dérangeantes, La colère me rend, bien souvent, obsédée. Je ne contrôlais plus le flot de mes idées. Je ne pus savourer des grâces apaisantes. La colère me rend, bien souvent, obsédée. La malhonnêteté m’apparaît révoltante....
Lire la suiteSans sourire, l’esprit ailleurs, Il me répond par oui ou non, Ne me pose aucune question, N’accueille pas ma bonne humeur. Je ne peux oublier ce temps, Où devenue infatigable, Pour l’amuser, j’étais capable De glisser sur un toboggan. C’était un bambin...
Lire la suiteMusset de mes seize ans, le musicien des mots , triste le plus souvent, refoulant ses sanglots, gardant son âme fière, incapable de haine. Sage, qui avait su faire de chaque larme un fruit de poésie, une perle superbe. Quand je retrouve, émue, mon prince...
Lire la suiteAttardés sur le seuil de notre adolescence, En ce temps, nous vivions en parfaite innocence, Enchantés de pouvoir choisir en liberté Avec qui partager notre félicité. Avant qu’un premier homme y ait marché, un jour, Ce fut pour nous l’endroit de rendez-vous...
Lire la suiteDe ma bulle, je vois, figée dans le silence, La rue dont l’air, partout, se charge de points blancs. Les érables au tronc noir, déshabillés, troublants, Tendent leurs branches nues, au ciel sans attirance. La rue dont l’air, partout, se charge de points...
Lire la suiteEn hommage à Arnaud Montebourg Quand on n’a que des rêves à offrir en partage, On les voit se heurter à l’incrédulité. On s’assure qu’ils restent imprégnés de beauté. Chaque jour, on s’instruit, au cours de son voyage. On les voit se heurter à l’incrédulité....
Lire la suiteMe promenant dans mon musée, Espace radieux, immense, Je revis des instants de chance, Émue et souvent amusée. Il présente, dans ses allées, Des fleurs qui ne se fanent pas, Que je découvre, pas à pas, Lumineusement installées. Des poèmes en abondance,...
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