Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
En ce début de matinée, Par le bruit d’un choc, étonnée, Je trouve intrigante la chose Et cherche à en trouver la cause. Dans mon jardin gît sans un cri, De grande taille, blanc et gris, Un bel oiseau heurté en vol, Projeté et cloué au sol, À l’ombre...
Lire la suiteLe quotidien de notre vie, Bien rarement est monotone. Le flamboiement que crée l’automne Ne consume pas l'énergie. Bien rarement est monotone Un jour commencé sans envies. Ne consume pas l’énergie Une manne qui nous étonne. Un jour commencé sans envies...
Lire la suiteMes poèmes sont impromptus. Ils captent émois ou images, Quelques fois de vivants messages. La clarté en fait la vertu. Ils captent émois ou images, Font parler ceux qui se sont tus. La clarté en fait la vertu; Pas de fallacieux verbiage. Font parler...
Lire la suiteJ’applaudis, je me sens contente. On m’avait dit de renoncer Après d’infructueux essais, Agissant certes en dilettante. On m’avait dit de renoncer Or je demeurais en attente, Agissant certes en dilettante. Ne pouvais cesser d’y penser. Or je demeurais...
Lire la suiteAccablés, résignés, les faibles se désistent. Le découragement entrave les efforts. Ils pensent: à quoi bon? s’abandonnent au sort. Il est des submergés acharnés qui résistent. Le découragement entrave les efforts. Intelligence, espoir, volonté, les assistent....
Lire la suiteJe m’émeus ravie quand je lis Les confidences d’un poète Qui me plongent dans une fête Par la grâce de l’harmonie. Les confidences d’un poète, Ont une douceur infinie. Par la grâce de l’harmonie Gardent une élégance parfaite. Ont une douceur infinie Ses...
Lire la suiteBaudelaire eut la conviction Que lui disparu, ses poèmes, Qui révèlent son âme extrême, Provoqueraient l’admiration. Aux moments d’intense tristesse De remords, de fiévreux effrois, Pour sortir de son désarroi, Il s’immergeait dans la tendresse. Certes,...
Lire la suiteSouffle léger de ma jeunesse, Quand le sirocco détesté, A la fin d’un jour désertait, Il répandait de la tendresse. Il arrivait silencieux, Quand le soir, contemplant le large, Je m’attardais sur une plage, Où sombrait l’astre fabuleux. Je frissonnais...
Lire la suiteMa pensée qui n’invente pas Me surprend au cours d’une pause, Tandis que mon corps se repose Alourdi et certes un peu las. Elle interrompt avec douceur Mon attitude à ne rien faire Que je me plais à satisfaire, Face à mes tableaux et mes fleurs. J’accueille,...
Lire la suiteHeureusement pour moi je n’ai plus rien à dire. J’ai perdu le bonheur de combiner des mots. Le goût de contempler soudain me fit défaut. J’écrivais dans l’ivresse et j’aimais à me lire. J’ai perdu le bonheur de combiner des mots. Ma muse m’a quittée en...
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