Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
Octobre Ce sang ne séchera jamais sur notre terre Et ces morts abattus resteront exposés, Nous grincerons des dents à force de nous taire, Nous ne pleurerons pas sur des croix renversées. Mais nous nous souviendrons de ces morts sans mémoire, Nous compterons...
Lire la suiteLa joie nous vient souvent de la réalité Qui étale à l’envi d’indicibles beautés. L’exaltation, l’ivresse, résultent du sublime, Celui de l’univers ou du fonds d’un abîme. Sensibles à la beauté naturelle grisante, En respectant des lois exactes, agissantes,...
Lire la suiteEn méditant sur la tendresse, Qui subit parfois l’érosion, Je me suis posé la question: Se peut-il qu’elle disparaisse? Alors que je mettais en vers Ma nostalgique incertitude, Teintée d’une vague inquiétude, Celle-ci s’éleva dans l’air. J’avais relu...
Lire la suiteFace à l’énergie de la vie Qui crée la beauté par magie, Quand je ressens un coup de coeur, Je manifeste avec ferveur. Il est tant de sources de joie! Des mots me viennent chaque fois Que je tombe dans la tendresse Ou dans une troublante ivresse. Aux...
Lire la suiteEn pensant à Victor Hugo Les morts n’attendent pas au lieu où ils reposent. On vient s’y recueillir, y déposer des roses, Un bouquet de houx vert ou de bruyères en fleurs Mais hélas! l’on sait que leur âme est ailleurs. On peut y murmurer des mots simples...
Lire la suiteEt si je le disais, étant découragée, Ce mot qui autrefois venait me soulager? Je ne me privais pas de lâcher ma colère Quand la vie me semblait injuste ou trop sévère. Je le lançais en l’air toujours à haute voix, Lors, je le répétais à la suite trois...
Lire la suiteDe tendres souvenirs me mènent à la rime, au bijou travaillé, à la pierre qu’on lime, à ces mots émouvants trouvés dans chaque phrase d’un poème élégant et dépourvu d’emphase. Je donne à mes élans, à ma mélancolie, à l’ombre d’un chagrin, parfois, les...
Lire la suiteQuand l’Algérie faisait partie des territoires français d’Outre-mer les enfants qui y naissaient n’étaient pas tous français de droit. En 1870 deux décrets avaient été signés par quatre ministres du gouvernement provisoire de la France défaite. Ils statuaient...
Lire la suiteEn hommage à Jean de La Fontaine Je pouvais sembler maniérée En récitant à ma façon, Nullement comme une leçon, Une fable que j’adorais . Je devenais Janot lapin Qui gambadait dans la rosée Sur laquelle restait posée L’odeur matinale du thym. Je mimais...
Lire la suitePar ce matin ensoleillé, A mon pas, avance mon ombre, Compagne venue m’égayer Bien que vêtue d’un habit sombre. Je regarde cet autre moi, Qui semble en vie mais sans visage. J’en éprouve un étrange émoi, Et ma pensée m’offre un présage. Invisible auprès...
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