Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
Je vois se rapprocher mon tour. Certes, je ne sais pas le jour Ni où s’achève le bornage. Là s’arrêtera mon voyage. Certes je ne sais pas le jour. Recevrai-je avant un message? Là s’arrêtera mon voyage Déjà, je le perçois trop court Recevrai-je alors...
Lire la suiteEn hommage à Marie de France La petite princesse qui avait l’âme tendre, Ecoutait en rêvant les chants des troubadours, Qui célébraient la vie et transcendaient l’amour, En des vers savoureux qu’elle aimait à entendre. Des génies séducteurs se rendaient...
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A monsieur Jean-Paul Gauvreau Des années d’heureux voisinage, Emplies de gestes d’amitié, D’une belle complicité, De souvenirs en témoignages. Vous étiez certes d’un autre âge, D’une grande simplicité. Votre âme accueillant la bonté, Recevait la joie...
Lire la suiteAu XII ième siècle, une dame écrivit douze lais, devenus célèbres, signés Marie de France, une légende Purgatoire de saint Patrick et un recueil de fables adaptées de celles d’Esope. Les lais, poèmes en vers, furent écrits en anglo-normand, les fables...
Lire la suiteEcoutant ma pensée, j’essaie de me distraire, En ce jour de printemps venteux et tristounet. Mon âme cependant n’en est pas chagrinée. J’apprécie pleinement le choix de ne rien faire. En ce jour de printemps venteux et tristounet, Je n’ai aucune envie...
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Revoilà mon indispensable, L’ami fidèle incomparable Qui dore et dessine partout, Plagiant le grand manitou. Dès qu’il s’élève éblouissant, Le décor semble réjouissant, Peu importe qu’abonde le vert Ou qu’il soit de blanc recouvert Je contemple, toujours...
Lire la suiteDans un appréciable silence, J’accueille sans exubérance L’arrivée des nouvelles fleurs Que la pluie a ornées de pleurs. Tulipes, iris, brins de muguet, Ont poussé partout cette année Or continuent de me surprendre, Les dons venant, caresses tendres....
Lire la suiteA mes visiteurs de passage. Dans mon espace ouvert, resté certes discret, Se trouvent entassées d’innombrables pochettes. Elles sont à ouvrir, portent des étiquettes, Chacun peut y piger, au hasard, à son gré. Elles gardent troublants d’éphémères émois,...
Lire la suiteOn n’a jamais jugé dangereuse l’ivresse Qui déboussole certes et épuise parfois Répandant dans le coeur d’indicibles émois. La fièvre printanière parait enchanteresse. Les jeunes et les autres car peu importe l’âge, Accueillent allègrement l’enivrante...
Lire la suiteEn se berçant, elle sourit la vieille dame. Son âme voyageuse se retrouve là-bas, La plage illimitée sous un soleil ardent, L’eau qui court, se soulève en vagues apeurantes, Les rochers ruisselants, remparts démantelés. Ô cette griserie, la vue de l’océan!...
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