Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
Le premier avril, à l’école, on ne veut pas se faire prendre avec un poisson dans le dos qui pend épinglé à un fil. On passe pour un imbécile quand on nous crie:poisson d’avril! Alors, bien sûr, on se méfie.
Lire la suiteLe premier avril, c’est admis, On accueille toutes les farces Et les mauvais tours sont permis. Il en reste parfois des traces. Une journée de bonne humeur Fait du bien quand le temps est gris. Avoir le droit d’être moqueurs Déride nombreux assombris....
Lire la suite
Je m’exalte un peu moins souvent. Seulette, je reste discrète. Ce qui est beau me met en fête, M’émeut tout comme auparavant. Mon âme s’attendrit encore, Face à un oiseau, une fleur. J’éprouve un vibrant coup de coeur Quand mon jardinet se colore. Ailleurs,...
Lire la suite
A la fin du mois de mars, n’oublions pas la campagne quand c’est la fête à la cabane. Allons voir les érables qui donnent leur sève goutte à goutte. Savourons l’odeur du sirop qui s’épaissit dans la chaudière. Sur de longs tréteaux de bois, ce sera La...
Lire la suiteLes vers de Baudelaire s’unissent en chanson. Leur harmonie ravit tandis que leurs images Nous mènent en des lieux aux étranges passages. Ce poète excellait à combiner les sons. Leur harmonie ravit tandis que leurs images Engendrent le mystère et parfois...
Lire la suiteJe me suis installée à la place où je capte des idées matinales et surtout de nouveaux émois, une habitude de paresseuse ou plutôt de celle d’une femme que le temps a rendue passive. Je pense aux deux Eric qui n’apprécient généralement pas ce que les...
Lire la suiteAfin qu’il ne se perde pas, Je recopie avec émoi, Ce poème que j’écrivis, Il y a longtemps de cela, En hommage reconnaissant. Au général de Gaulle Je crois en vous, grand chef et je peux vous aimer. Vous n’avez pas voulu la honte et la défaite, Vous les...
Lire la suiteN.B:Poème de la résistance, requiem sublime et pourtant occulté, recueilli à Alger en 1944 Jean Amy est le nom de résistant de Paul Eluard. Octobre Ce sang ne séchera jamais sur notre terre Et ces morts abattus resteront exposés, Nous grincerons des dents...
Lire la suite
Haïkus Le parc en couleurs Mouettes et canards flânent Le fleuve miroite. ... Tout près de la rive Une manne les invite Attrappe qui peut! ... Une pêche sèche! Vite les gourmands se pressent. Un festin de pain. ... À chacun son lot Selon sa vivacité Quelques...
Lire la suiteEn nous voyant souffrir, nos proches désolés, Quand un chagrin d’amour leur semble nous détruire, Nous parlent tendrement, prétendant nous instruire. Leur expérience, hélas! ne peut nous consoler. Quand un chagrin d’amour leur semble nous détruire, Si...
Lire la suite