Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
En hommage à Baudelaire Vous m’êtes apparu en sage ténébreux, Proférant calmement les plus beaux de vos vers. J’en connaissais beaucoup, denses et harmonieux, Révélant vos émois intenses et divers. Vous m’êtes apparu en sage ténébreux. J’écoutais fascinée...
Lire la suiteD’un ciel blanc-perlé se déverse, En ce très morose dimanche, Une manne de graines blanches, Aussi intense qu’une averse. Froide, silencieuse, austère, Ma rue occulte ses secrets. L’écureuil brun se fait discret, N’agit pas comme à l’ordinaire. Il n’y...
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Grâce à ma fidèle mémoire, Je fais revivre mon histoire. Nombreuses scènes de ma vie Sont dépourvues de poésie. Mais j’ai su vaincre la tristesse Ou le désespoir qui agresse. L’énergie demeurant en moi, Me vint en aide maintes fois. Quand seulette, je...
Lire la suitePonctuellement, je m’informe, Sur ce que l’on a dit de moi, Souvent sans y mettre la forme, En farfouillant dans mes émois. Je vais sur Google ouYahoo, Leurs chercheurs m’espionnent sans cesse, Suivent les traces menant où, Je sème des grains d’allégresse....
Lire la suiteLes érables au tronc raccourci, Trouant la neige immaculée, Etalent leurs branches brûlées, En immenses gerbes noircies. Aucun souffle dans le silence. Tout s’est figé dans le repos. Je ressens, face à ce tableau, Le vide de l’indifférence. Sans la présence...
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Noël Noël Quand décembre a commencé Tout le monde attend et sait Que chaque jour désormais Sera plus blanc et pus gai. Il y a partout dans l’air Des murmures de secrets. On attend et on espère. Et le grand jour arrivé, On recevra des jouets, Des bijoux...
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L’hiver - Salut chacun, c’est moi Hiver! Fini les fleurs, fini le vert. J’aime le froid, je suis sévère. - Mais le soleil est là qui veille Et quand il veut le ciel est bleu. J’aime le vent, j’aime la pluie, J’aime la neige. Je n’ai pas peur de toi. Hiver...
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Premiers flocons Tout commence comme une danse. C’est comme de la joie qui vient, Qui descend doucement du ciel. C’est joli, c’est frais et c’est doux; Mais quand le soleil n’est plus là, Tout est devenu blanc et froid.
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Soudain un oiseau dans l'air bleu. Cet oiseau c'est la vie qu'on n'emprisonne pas, C'est l'esprit dans l'espace, Libre de toute joie ou de désespérance, C'est la liberté émouvante Si grande et si fragile, inaccessible à l'homme.
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