Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
À Kessan qui a huit ans La grammaire s’occupe des mots que l’on dit et que l’on écrit. Elle en fait des catégories, cela signifie des familles. Un nom indique ce que l’on voit, que l’on entend ou que l’on sent, que l’on peut toucher quelques fois. livre,...
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Notre maison Notre maison porte un toit. Pour voir, elle a des fenêtres, Une bouche pour vous manger et un nez pou la fumée. Feu de camp On a mis le feu à des branches. Les flammes montent, hautes et belles. Les branches craquent, deviennent rouges, deviennent...
Lire la suiteDoux ami, Un tableau simple et réussi, nuances et éblouissement. Un bonheur bien plus fort que la simple allégresse pénètre l’âme et y rayonne. La lumière excessive rend brillante la neige que décorent les érables noirs devenus sculptures de fer. Une...
Lire la suiteLa soucoupe planait S’approchant de la terre, D’un lieu abandonné, D’un enfant solitaire. Après tant de prières, Arrivait au matin, Jetait de la lumière, Comme du sable fin. L’enfant, émerveillé, Courut vers sa déesse, À demi éveillé, Et le coeur en liesse....
Lire la suiteDans le silence ensoleillé, la joie tranquille, Venue du ciel, répand une tiède chaleur, Caresse les objets, les feuilles et les fleurs, En touches, ça et là, se pose et s’éparpille Venue du ciel, répand une tiède chaleur. Elle est issue du feu mais énergie...
Lire la suiteDevant une rose fanée, Je m’aperçois, que cette année, Je n’ai pas écrit de poème Pour me souvenir que je t’aime. Dans le silence de l’absence, J’accueille enfin l’indifférence. 6/7/1974
Lire la suiteJe pris congé de ma pensée, Et après l’avoir délaissée, Je pus m’enfuir de mon présent Dont l’air me paraissait pesant. J’y reviens lasse et alourdie, Même quelque peu étourdie. Une immobilité parfaite Investit le temps et l’arrête. Je me sers un repas...
Lire la suiteJ’ai laissé la clé sur la porte, Afin que puisse entrer chez moi, Un passant en quête d’émois. De jour ou de nuit, peu importe. Il y trouvera mes poupées, Charmantes muses inoccupées, Mes tableaux, face à la fenêtre, Des fleurs ouvertes ou à naître. Et...
Lire la suiteLe coeur a ses raisons qui restent ses secrets Et que nous respectons, confiants et discrets. Ô saisons des récoltes, riches et savoureuses, Mémorables à jamais, tellement généreuses! Quand arrive l'automne, à l'étrange senteur, On s'étonne, ébloui, du...
Lire la suiteJ'ai des fraises pour Thérèse, Des cerises pour Maryse, Des framboises pour Françoise. Des oranges pour Solange, Et des poires pour Victoire. Pour Anne, j'ai des bananes Pour Line des Mandarines, Pour Annette, des noisettes Pour Fortune, j'ai des prunes...
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