Journal poétique Soliloques et propos Images et plus
L'oiseau blessé Mon amie Anne Un oiseau est blessé et gît dans mon jardin. Sans doute l'un de ceux qui picorent mon pain Mais s'envolent à ma vue, très vite chaque fois. Je ne peux m'approcher, il se méfie de moi. Je me tiens à l'écart et à bonne distance,...
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Venant à passer près de moi e soliloque à haute voix. Venant à passer près de moi, Vous arrêtant pour une pause, Vous m'entendrez parler de roses. Venant à passer près de moi, Vous partagerez mes émois, Vous m'entendrez parler de roses. Je me souviens...
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Féerie sur la glace ommage à ceux qui nous enchantent Un lieu semblant privé d'attraits. La musique, âme de la danse, L'emplit de charme et d'élégance, Fait que le merveilleux se crée. La musique, âme de la danse, Recelant des pouvoirs secrets, Fait que...
Lire la suiteT'écrirais-je une villanelle T'écrirais-je une villanelle Moi qui, jamais, n'en avais lu ? Une petite ritournelle, Quelques mots tendres, rien de plus ? Une vaillante villanelle Doux ami, mon âme sommeille. Perdus mon allant, mes espoirs, Lors ton souvenir...
Lire la suiteBesoin de rire J'ai bien souvent besoin de rire. Parfois l'insolite m'amuse. Si tout est trop banal, je ruse. J'évoque du grotesque, ou pire. Ô nos fous-rires innocents, Ces éclats spontanés de vie Quand enfants pleins de fantaisie, Nous existions à cent...
Lire la suiteLe rire d'Alain Parfois certains rires nous amusent Au point que nous rions aussi. Il en est d'autres si heureux Qu'ils nous emplissent d'allégresse. Un jour Alain, adolescent, À mes côtés, au cinéma, Se permit de rire bruyamment Et à différentes reprises....
Lire la suiteLe silence entre ceux qui s'aiment Doux ami Emplis de poésie, il y a des silences Où flottent des parfums dans le recueillement. Lors, l'âme délivrée du souci de l'absence, Se complaît à rester dans son isolement. Il y a des instants que la mémoire emplit...
Lire la suiteLe soleil riant sur la glace Plus gelés que le fleuve en peine, Étaient, hier, mes sentiments. Je n'en avais pas de tourment, Pas de regrets, aucune gêne. Le soleil, riant sur la glace, La réchauffait en la bleutant, Lors, le coeur, à nouveau battant,...
Lire la suiteLe sublime resté caché Nous sommes à l'ère des génies, Des surhommes oeuvrant dans l'ombre, Étonnamment, en très grand nombre, Ce, aux temps des ignominies. Les travaux d'hommes remarquables Nous emplissent d'admiration. Ce sont pourtant de pauvres diables...
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Un élixir divin n sus de ma sérénité, Qui me satisfait pleinement, Émue,bien souvent,je ressens Une vive joie,imprévue, Venue d'une fleur apparue, Dans un bouquet de feuilles denses, D'un ballet de deux papillons, Semblant enivrés de soleil, D'un cortège...
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